Où s’est-elle égarée, la fonction première de ces objets? Que sont-ils devenus, dès lors ? Ballerines espiègles? Cow-boys? Tout ce qu’on voudra. L’imagination est ici à discrétion.
Celle de Bazilé rode autour de ces objets usuels. Elle les interroge, elle les taquine pour mieux travestir leur quotidienneté. Car si Bazilé est un démiurge, il en est pas moins un coquin !
Inspiré par l’univers ferroviaire, les sculptures viennent nourrir les peintures. Le motif- potences, traverses, ballast – subit donc tant de complexes mutations, qu’il devient possible de croire que la représentation précède la réalité. Fût-elle abstraite, cette réalité. Et quel peintre n’a pas caressé ce rêve ?
Didier LEVY